LOCATAIRES : ACHETER N’A JAMAIS ÉTÉ AUSSI INTÉRESSANT !

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LOCATAIRES : ACHETER N’A JAMAIS ÉTÉ AUSSI INTÉRESSANT !

LOCATAIRES : ACHETER N’A JAMAIS ÉTÉ AUSSI INTÉRESSANT !

On constate aujourd’hui que l’accession à la propriété est largement facilitée par un certain nombre de paramètres. Tout d’abord, les taux de crédit immobilier (1,14% en moyenne sur 20 ans) ont baissé beaucoup plus rapidement que les tarifs immobiliers n’ont grimpé. Ainsi, la durée de détention nécessaire pour rentabiliser son achat n’a jamais été aussi faible (1 an et 9 mois en moyenne pour l’acquisition d’un 70 m2).
En effet, pour la première fois depuis six ans, la durée d’amortissement se réduit voire se stabilise dans la totalité des villes de France.
De plus, cette diminution des taux a également pour impact de compenser la hausse des prix de l’immobilier mais aussi celle des charges de copropriété.
Les banques américaines et européennes semblent d’ailleurs montrer des signaux favorables concernant le maintien de ces taux particulièrement avantageux dans les mois à venir.
Mais le statut de locataire ne doit pas pour autant être déconsidéré.
En effet, une personne qui loue une habitation ne paie pas de taxe foncière, et bientôt plus de taxe d’habitation (comme pour 80% des redevables en 2020). Pour celle se situant dans une grande métropole, les loyers sont encadrés ou maitrisés et les révisions annuelles ne peuvent excéder celle de l’IRL (Indice de Référence des Loyers).
Quant aux charges, elles peuvent certes augmenter, mais dans une moindre mesure par rapport à celles d’un copropriétaire qui doit s’acquitter de travaux collectifs en matière d’économies d’énergie.Autre avantage non négligeable, la capacité à s’offrir, dans la plupart des grandes villes, une superficie plus importante que celle octroyée par un achat pour un budget de 1000€ par mois. Soit une différence de 12 m2 à Paris, 25 m2 à Bordeaux ou 9 m2 à Lille.
Le locataire bénéficie également d’une certaine souplesse et d’une adaptabilité concernant les aléas professionnels et familiaux contrairement au propriétaire.
In fine, ce qui va déterminer le choix entre l’achat et la location va essentiellement résider, outre le prix de l’acquisition, dans la capacité d’amortissement des coûts comme les frais de notaire, d’agence, les charges de copropriété, les impôts locaux, la taxe foncière ou encore les éventuels travaux à prévoir. Une autre option est donc envisageable, celle de l’investissement locatif qui permet de profiter malgré tout des conditions de marché exceptionnelles en dégageant une rentabilité brute de l’ordre de 3 à 6%. Soit plus que les taux proposés par les produits d’épargne.